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Une adolescence pendant la guerre

UNE ADOLESCENCE PENDANT LA GUERRE (2004)

Une adolescence pendant la Guerre est une adaptation théâtrale des lettres de Christiane Ducros à sa camarade de classe, Ferdinande Ciechanowska. La correspondance débute en avril 1942 au moment où Fernande doit fuir en zone libre avec sa famille.

Au printemps 2004, de la rencontre avec le metteur en scène Philippe Eretzian, naîtra l’adaptation théâtrale d’Une adolescence pendant la Guerre. Ce projet a été présenté dans différents établissements publics parisiens (Lycées Rabelais, Buffon, Mémorial de la Shoah, Musée Jean Moulin…)

L’hommage rendu à une amitié forgée sous l’Occupation et qui a franchi l’épreuve du temps

Des années qui suivirent la Libération jusqu’à aujourd’hui, les deux jeunes femmes ne se sont jamais perdues de vue. Toutes deux professeurs retraitées, elles vivent aujourd’hui en région parisienne. Un beau jour, Fernande annonce à Christiane qu’elle a retrouvé les lettres que son amie lui avait adressées pendant la guerre. Fernande avouera alors que la conservation de cette précieuse correspondance lui a permis de surmonter ces terribles années en ce sens où, « (…) les lettres de ses amies la raccrochaient à la vie ». C’est donc sous l’angle des lettres de Christiane que nous allons suivre son parcours d’adolescente sous l’occupation allemande et par-là même accéder au destin de Fernande.

L’histoire de deux familles

Christiane Ducros est née à Lille le 16 juillet 1928. Lorsque la guerre éclate, elle est élève de cinquième au Collège de Barbezieux, petite ville charentaise. Elevée dans une modeste famille protestante de cinq enfants, ce n’est qu’au sortir de la guerre que Christiane connaîtra l’engagement résistant de son père, pasteur. 

Les parents de Fernande, d’origine juive polonaise, émigrent en France dans les années 20. Ils s’installent ainsi dans le XIe arrondissement de Paris où le père de Fernande devient maroquinier. Ferdinande y naîtra le 20 décembre 1928. Dès le début de la guerre, et alors qu’ils sont sur le point d’obtenir la nationalité française, pressentant que leur situation à Paris devient dangereuse, ils choisissent de partir en Province. C’est ainsi que Fernande (Ferdinande étant son prénom de naissance) se retrouve élève au Collège mixte de Barbezieux (Charente). Elle fait la connaissance de Christiane Ducros. Toutes deux se lient rapidement d’amitié. Le 16 juillet 1942 la mère de Fernande est arrêtée par la police française sur ordre de Maurice Papon alors Secrétaire Général de la Préfecture de Gironde, comme Juive apatride. Immédiatement le reste de la famille se disperse et fuit en zone libre ; c’est le début de la correspondance entre Fernande et Christiane. Par la force des événements, Fernande doit déménager de nombreuses fois dans le sud de la France, avant de revenir à Barbezieux en septembre 1944. La jeune femme n’a jamais eu de nouvelles de sa mère, sauf l’annonce officielle de sa mort délivrée en 1954.

Une adolescence pendant la guerre

Adaptation des lettres de Christiane Johnson à son amie Fernande et direction artistique : Philippe Eretzian

1 comédienne

Durée : 1 heure

Monologue 

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